La Belgique est une construction politique improbable et relativement récente (1830). Petit État prospère au cœur de l’Europe du nord-ouest, elle est certes tiraillée par des forces centrifuges, mais elle perdure, notamment grâce à des compromis permanents. Situation pour le moins étonnante aux yeux d’un étranger habitué à la centralisation. Au cœur du dispositif belge : Bruxelles, à la fois pomme de discorde et lieu de coexistence des deux grandes communautés linguistiques, wallonne et flamande. Là se concentre le pouvoir économique, condition nécessaire à la survie d’un pays éclaté et fédéral. Ce sont ces dynamiques et cette réalité que Christian Vandermotten se propose d’étudier au travers d’une approche globale mêlant géographie, politique, économie, histoire des arts et des idées. Un vrai petit traité de « belgitude » à l’usage de voisins incrédules…