Timéo, quatre ans, vit avec sa mère, Émilie, et son beau-père, Cédric. Un dessin d’école où il représente leur famille recomposée, d’un trait d’enfant, naïf, sans intention, déclenche la colère de son père, Joachim, qui commet l’irréparable. Un an après le féminicide, Timéo vit chez sa grand-mère, qui l’élève désormais. Le récit déroule les jours qui ont suivi, puis précédé la mort d’Émilie, et dévoile les silences, les tensions, les gestes manqués, les signes ignorés.