Au premier étage, il y a Béatrix, qui vit une liaison tourmentée avec Virgil Sparks, le locataire du deuxième. Le voisin de Virgil, c’est Forster Tuncurry, un critique d’art dont la spécialité est le cynisme. Au troisième, il y a Coleen Shepherd, un être délicat et attentif, mais néanmoins distrait. Au quatrième, c’est Bruce Conway, un garçon généreux, qui emprunte de l’argent plus vite que son ombre et qui a du mal à conserver un emploi plus de vingt-quatre heures. Ici s’arrête la petite famille de l’escalier C. De la locataire du sixième, personne ne sait rien. La vie suit son cours, avec les dîners mensuels organisés par la petite bande, les chamailleries bon enfant. Mais, depuis quelque temps, Forster Tuncurry ne tourne plus rond. Son cynisme devient de l’agressivité, de la méchanceté. Pourquoi ne supporte- t-il pas que Bruce s’installe avec Sharon, la nouvelle locataire ? Pourquoi réagit-il de façon aussi violente face à Coleen, qui tente de l’aider ? Une nuit, un drame survient, qui modifiera les choses d’une manière surprenante. Escalier C, premier roman de Moka, a connu un très grand succès. Il a reçu le prix du Premier Roman (1983) et le prix George Sand (1984), il a été porté à l’écran par le réalisateur Jean-Charles Tacchella en 1985 (Prix de l’Académie française). L’auteure a elle-même écrit les dialogues de cette adaptation.