Oubliez Paris : dans les années 1790, la véritable révolution a eu lieu à Iéna, une ville universitaire tranquille où les rebelles n’étaient ni soldats ni politiciens, mais poètes (Goethe, Schiller, Novalis), philosophes (Fichte, Schelling, Hegel), critiques littéraires (les frères Schlegel) et scientifiques (Alexander von Humboldt). Au centre de ce groupe se trouvait Caroline Böhmer, une femme libre et formidable. Le cercle de Iéna rassemblait les premiers Romantiques. Leurs vies libérées des conventions ont été des laboratoires pour leurs idées radicales – sur le pouvoir de création de l’individu, les rapports à la nature, les aspirations de l’art et de la science, et sur le sens profond de la liberté. Dans Les Rebelles magnifiques, Andrea Wulf nous emmène à la découverte de leurs aventures, de leurs histoires d’amour passionnées, leurs querelles mémorables, leurs succès et leurs échecs. À chaque page, elle fait revivre ces héros de l’histoire de la littérature, dont les idées sont à l’origine d’une révolution de la pensée qui imprègne notre monde moderne.