Cette saga en cinq volumes s’ouvre avec Mort d’Isabelle qui nous fait entrer dans l’intimité d’une famille et ses inévitables secrets sous le titre générique de Meurtres... mais de quels "meurtres" est-il au juste question ?Durant les cinq volumes de cette saga bourgeoise composée de Mort d'Isabelle (1939), Présence du fils (1939), Martine (1940), Feu dormant (1941) et Dieu le prit (1941), Charles Plisnier décrit une série de crimes au long cours. Il nous raconte l'irrésistible ascension d'une famille modeste - le fondateur est instituteur - dont les rejetons deviendront avocat, médecin, prêtre et dans laquelle bien sûr, se cache la brebis galeuse en la personne de Noël, le fils maudit, qui, lui, a commis un véritable assassinat : celui de son épouse Isabelle alors atteinte d'un incurable cancer. Pourquoi ce meurtre ? Tout simplement comme témoignage de son amour. Mais les autres membres de la famille seront-ils en mesure de comprendre cet acte de charité ? Rien n'est moins sûr ! Noël sera la première victime de cet ostracisme, visant à écarter de la gloire familiale celui qui ose déroger à ses rites.