L’idée d’instaurer des maternelles 4 ans au Québec ne date pas d’hier. Déjà en 1964, le rapport Parent recommandait le développement d’un tel réseau dans les écoles publiques. Pourtant, soixante ans plus tard, on peine encore à concrétiser le projet. Toutes les recherches vont pourtant dans le même sens : investir dans des services éducatifs de qualité en amont, c’est investir dans la réussite du plus grand nombre. C’est permettre d’identifier, dès le plus jeune âge, des difficultés sociales ou langagières qui, autrement, risqueraient d’handicaper le parcours scolaire de plusieurs enfants. C’est aussi contrer les inégalités du berceau et faire en sorte que l’école soit plus équitable.Sommes-nous enfin en mesure de terminer ce travail d’implantation des maternelles 4 ans à temps plein au Québec ? Pour dresser un portrait complet de la situation, l’autrice a interviewé des acteurs de premier plan, dont Pauline Marois, François Legault et Bernard Drainville, ainsi que des chercheuses, des enseignantes et des parents.