Premier ouvrage posthume du philosophe F. Zourabichvili mort prématurément à 41 ans, grand spécialiste de Deleuze et de Spinoza, qui livre ici sa pensée sur l’art dans une série d’articles passionnants, très bien écrits et d’accès aisé : le rôle de l’art et de la métaphore chez Deleuze, l’art comme jeu, le tournant esthétique de la philosophie au XVIIIe siècle qui découvre l’art et la sensibilité, mais aussi les propres analyses de François Zourabichbvili sur l’art contemporain, le cinéma, la littérature. Le nouvel usage de l’art ne réclame-t-il pas une esthétique pour notre temps ? Ces questions sont traitées par une série d’articles limpides et d’analyses magistrales d’œuvres littéraires (Châteaubriand) ou cinématographiques (Vertov, Barnet, Santiago).