Le duc de Nemours est épris de la princesse de Clèves, qui l’aime en retour, mais est adorée de son époux. Par refus de s’abandonner à une passion coupable, la princesse commet l’irréparable : elle avoue tout au prince… L’énigme de l’amour est au coeur du roman, mais que peut-on appeler amour ? L’amour rêvé, qui porte à s’absorber en l’autre, exclut toute infidélité et ne peut concevoir sa fin même dans la mort, est bousculé par les réalités de la vie. Qu’à cet amour fou ne réponde qu’un sentiment raisonnable, il engendre le malheur. Qu’un amour réciproque ne puisse s’épanouir sans infidélité, il perd sa pureté. L’échec est inévitable… Symphonie de l’amour, La Princesse de Clèves s’achève en poème de la condition humaine. DOSSIER • Le roman et ses personnages au XVIIᵉ siècle • L’œuvre vue par ses contemporains • Un roman de la mondanité • Le modèle du roman d’analyse • Les adaptations cinématographiques.