Par une belle fin d’après-midi de l’an 1650, quelques comédiens de campagne arrivèrent dans la ville du Mans sous les yeux des bons bourgeois ébahis devant un attirail des plus hétéroclites. Tandis que « les bêtes mangèrent, l’auteur se reposa quelques temps et se mit à songer à ce qu’il dirait dans le second chapitre » avant d’emporter le lecteur dans le monde aventureux des gens de théâtre, confrères de Molière.Mettant quiconque au défi de découvrir le sac à malices d’où il tire « tant de coyonneries », ou, comme le dira plus joliment Giono, maîtrisant « un art d’une couleur magique », ce conteur inspiré se lance dans une histoire désopilante, animée par une verve bouffonne et facétieuse, où les joyeusetés succèdent aux truculentes bambochades, où les mouvements s’enchaînent en cascade, où les coups pleuvent dru.