Le sucre recouvre des molécules distinctes – glucides, « faux » sucres, hydrates de carbone … – d’où des confusions. C’est un aliment de base dont la consommation annuelle est passée de 2 kg/habitant vers 1700 à ± 50 de nos jours. La culture de la canne à sucre, associée à l’esclavage, et celle de la betterave sucrière sont associées à des développements agro-industriels et à des chiffres d’affaires de ± 150 milliards d’€/an. Plus récemment, des édulcorants d’origine naturelle ou de synthèse chimique, sont apparus sur le marché avec des polémiques liées à leur utilisation, à des risques pour la santé… Et à des lobbys concurrents. Ces questions sont traitées dans la première partie de ce livre.La seconde partie aborde la physiologie et la biochimie du sucre : besoins énergétiques et métaboliques, place parmi les autres aliments, comparaison aux autres espèces animales, digestion et absorption par l’intestin … Plus complexe est la régulation du métabolisme parmi les autres nutriments, et surtout le passage d’une phase nourrie avec l’apport de nutriments, à la phase de jeûne – physiologique entre les repas ou prolongée, volontaire ou imposée – pouvant aller jusqu’à la mort. Ce métabolisme est abordé dans le foie, centrale métabolique, les muscles, le tissu adipeux et le cerveau.En guise de conclusion, une discussion sur le thème du livre : le sucre, faux ami ou vrai ennemi ? La réponse se doit d’être plus nuancée et, certainement, dans un équilibre assumé et bien compris !