Père monoparental de Flavie, un an, Éric Boucher est un ex-voyou reconverti en vendeur de voitures. Entre une transaction louche et l’heure du bain, il vend du pot dans une résidence de personnes âgées, rue Galt à Sherbrooke, et lève le coude avec ses chums, dont il gère la vie sentimentale. Peu à peu, Boucher va perdre pied, rattrapé par une peine dévastatrice qui le gruge et pourrait lui enlever la garde de sa fille. Il devra choisir : prendre le droit chemin ou le champ. De Terminator à Rage Against the Machine, La soif que j’ai joue du slapstick et emprunte avec une naïveté assumée la cadence du rock et des films des années quatre-vingt-dix pour creuser sa brèche dans le cœur des mauvais garçons. Crue et vraie, la descente de Boucher montre le pouvoir des sentiments et expose les secrets d’hommes laissés à eux-mêmes, à l’étroit dans leurs rêves.