Un jeune homme du nom de Roman Cortès, ou d’Aloïs Hiller, ou encore, selon les cas, de Karl Mengel (entre autres masques), officiellement traducteur aux Nations unies, en réalité agent double, triple ou quadruple, traverse le monde pour le compte de mystérieux commanditaires. Il trahit chacun en obéissant à tous. Il est insaisissable, mobile, dangereux, en danger lui-même, et l’acceptant, ou le cherchant. On ne sait pas ce qu’il veut ni ce qu’il est. Lui non plus. Mais il est trop tard pour trouver des réponses?: il ne peut que poursuivre sa fuite en avant, en rupture de tout et de lui-même. Sa sédition est sans retour.Karl Mengel est né en 1975. Ancien traducteur aux Nations unies, il travaille aujourd’hui en freelance. Les Séditions est son premier roman.