Bernanos Georges - Journal d'un curé de campagne : Le nouveau curé d'Ambricourt, un jeune prêtre plein de zèle, s'installe dans sa paroisse. La fragilité de sa santé est largement compensée par son énergie morale et son ardent désir d'aider ses paroissiens à sortir de l'ennui qui les ronge. Mais, accaparé par les multiples soucis de sa vie quotidienne - dont le manque d'argent n'est pas le moindre - incapable d'accomplir son ministère avec une autorité suffisante, il accumule les maladresses... Dans cet ouvrage, grand prix du roman de l'Académie française, un des plus émouvants de Bernanos, la technique du journal fictif permet à l'auteur de décrire l'itinéraire spirituel du personnage central tel que celui-ci le perçoit, au niveau d'une humanité vécue dans l'angoisse, la souffrance, le doute. Ce texte dépasse largement la question du catholicisme et de la vie d'un curé. (source : partenaire ELG)Le héros est avant tout un idéaliste, plein d'enthousiasme, qui va se heurter, à sa hiérarchie - ce qui n'est guère étonnant - mais aussi à ses ouailles, dont il trouble les habitudes, et qui trouvent dans la réalisation de menus profits ou l'accomplissement de leurs préoccupations bassement matérielles, une sordide jouissance. Et l'idéaliste finira mal... (source : partenaire ELG)« La première page du livre est vraiment d'une très grande beauté, quand il décrit le petit village de sa paroisse qui croule sous l'ennui et le compare à une bête couchée sous la pluie. Il y a beaucoup d'autres passages qui évoquent des images avec force, c'est une écriture qui touche profondément l'imagination. Au final on se sent vraiment bouleversé par ce jeune prêtre convaincu et on a l'impression d'avoir touché un peu l'indicible. » (