Amusez-vous à lancer une discussion sur l’héritage dans un dîner. Avancez l’argument qu’une véritable société d’héritiers, presque une caste !, domine notre pays, et qu’ainsi, la méritocratie recule. Ajoutez qu’en France, il faut être sans enfant pour disposer librement des biens que l’on veut transmettre. Insi-nuez qu’on peut tout de même changer entièrement notre fiscalité, si tant est qu’on veuille réduire les inégalités… La discussion risque alors de tourner à l’empoignade, en créant deux camps irréconciliables : ceux qui ont déjà hérité ou qui ont l’espoir d’hériter un jour, et ceux qui savent qu’ils n’auront rien… Un Français sur deux tout de même ! Heureusement, l’élection présidentielle a ouvert une fenêtre pour re-penser totalement notre vieille conception de l’héritage. Cette réforme si nécessaire, tous les politiques la promettent soudain ! Et tous les Français la réclament enfin ! Parfait : l’heure est venue de passer à l’action.