Onze nouvelles, d'une ironie mordante, qui décrivent les travers de l'homme et la décadence du monde qui s'annonce à l'aube du fascisme en Europe centrale. Il est des livres qu'on sirote sans se presser, en modérant volontairement les signes d'impatience de l'index qui froisse les pages, comme si on voulait en préserver le parfum le plus longtemps possible. Le Traducteur cleptomane a le bonheur de faire partie de ces ouvrages-là. Le Journal de Charleroi (Belgique). L'humour de Kosztolányi fait des ravages dans ces récits tranchants comme des rasoirs : l'avant-dernier, par exemple, qui raconte les tribulations d'un chapeau melon, est un petit chef-d'œuvre de dérision chaplinesque. Kafka chez Ubu... André Clavel, L'Événement du jeudi On pense bien sûr à Kundera. Le romancier hongrois, tout comme le Tchèque, a cet art de dire l'indicible, la sclérose et la mort sur un air de fugue et un ton de plaisanterie. Michèle Gazier, Télérama Parce que jamais dans la vie ne s'est encore produite une situation à laquelle on n'ait pu appliquer cette phrase c'est la vie, ne mourez pas avant d'avoir lu ces nouvelles ! Florence Lorrain, Librairie Atout-Livre (Paris XII)