La lecture du Bouc émissaire est d'un enchantement drolatique et désespéré. Le Nouvel Obs
Quand l'Étranger arriva, Askanius fut son bon génie : il lui prêta la somme pour ouvrir son cabinet d'avocat. Une fois installé, Édouard Libotz voulut se faire des amis, se marier, faire sa vie . Il fit le bien et résista au mal parce qu'il ne pouvait faire autrement : la vertu était son destin.
Mais Libotz ne réussit pas à sauver son ami Askanius du désastre déclenché par le procureur –; symbole du mal absolu –;, pas plus qu'il ne parvient à se faire accepter dans la province. Il part, il supporte les coups du destin, l'un après l'autre, sans laisser s'éteindre son espoir tout ensanglanté .
Libotz est un homme ordinaire, mais il est entouré d'une aura qui fait penser à ces jeunes gens dostoïevskiens, pareils à des saints. Nul ne semble s'être rendu compte, lorsque parut Le Bouc Émissaire en 1907, qu'on avait là l'un des plus grands récits écrits dans la langue suédoise. Il n'a pas été surpassé par la suite, ni même égalé. (Sven Stolpe, biographe de Strindberg.)
Collection : Collection bis
Publication : 5 juin 2013
Intérieur : Noir & blanc
Support(s) : eBook [ePub]
Contenu(s) : ePub
Protection(s) : Marquage social (ePub)
Taille(s) : 184 ko (ePub)
Langue(s) : Français
Code(s) CLIL : 3444
EAN13 eBook [ePub] : 9782878587159
EAN13 (papier) : 9782878582932