C’est inédit… Un acteur de la vie publique en Corse s’exprime, avec courage, sur un combat vital pour son île. Il le fait sans outrance, évitant de donner des leçons et s’en prenant, surtout, à ses douloureuses contradictions lorsqu’il était un dirigeant du FLNC dans les années 1980 et 1990. Léo Battesti pousse un cri d’alarme sur un « mal qui ronge la Corse ». Le cofondateur du collectif Maffia Nò A Vita Iè décrit, avec force, les dérives mortifères du système mafieux. Il souligne les porosités politiques et économiques ainsi que les complaisances du pouvoir régalien. Le système mafieux ne connaissant pas de frontières, nous sommes forcément interpellés par une mobilisation citoyenne insulaire qui fait bouger les lignes en isolant, culturellement, tous les gangsters en particulier ceux en col blanc. La Corse, si souvent décriée, ne serait-elle pas, en définitive, un exemple à suivre ?