J’ai 83 ans et des poussières. C’est important les poussières à mon âge. Il n’y a d’ailleurs plus que cela qui compte.Avant, j’étais flic.Aujourd’hui, je suis ici, avec ma tumeur. Et surtout sans mon chien Alibi.Ici, dans l’établissement qui a choisi de m’héberger, on m’appelle La Fouine. Mais on m’appelle aussi parfois le Petit Vieux.Voilà, je crois que vous avez fait le tour de moi. Tout est dit.Ou presque.Car le reste, ce qui vaut vraiment la peine d’être vécu, je le vis actuellement. Je le vis sur le tard, sur le bien trop tard hélas. Si on m’avait dit un jour que je vivrais le meilleur de ma vie dans cette pourriture de maison pour vieux rabougris, je n’y aurais pas cru du tout. Mais pas du tout. » Roman sur la vieillesse, la maladie et la fin de vie, On ne remercie pas les miracles fait entrer le lecteur dans une maison de retraite en compagnie du Petit Vieux, de ses blessures et de son idée fixe : s’enfuir pour retrouver ses montagnes, son vieux chien Alibi et finir sa vie à ses côtés.Avec humour et sensibilité, avec une plume alerte et poétique, l’auteur entraîne le lecteur dans un véritable tourbillon de vie.Ici, on pleure et on rit.