Ils sont cinq. Cinq trentenaires. Amis depuis toujours. Mariés, avec des enfants, un travail stable. Que s’est-il passé? Toute leur vie, soudain, est remise en question. Même leur amitié en prend un coup. C’est comme un raz-de-marée, plus moyen de revenir en arrière. Tout a commencé quand l’un d’eux a connu sa première relation homosexuelle. Il y a pris goût. « Finalement, après toutes ces années de vie d’hétéro, je réalise que j’aime mieux coucher avec un mec », confie-t-il un soir à ses amis stupéfaits. Cette révélation fait boule de neige. Chacun en vient à s’interroger sur sa propre insatisfaction sexuelle, son petit bonheur feint. Mais cela va bien au-delà de l’orientation sexuelle. Les fondements mêmes de leur vie de couple sont ébranlés. Qu’est-ce que la fidélité? À quoi cela tient-il? Dans ce roman au langage direct, à la sexualité explicite et à l’ironie calculée, on aborde bien plus que la crise du couple « traditionnel, historique et archaïque ». Les protagonistes se débattent aussi — en mode survie — dans la crise économique qui sévit, avec ses mises à pied massives, ses exigences de performance et de compétition extrêmes, sa déshumanisation généralisée. Infidélités, c’est avant tout la crise existentielle des trentenaires d’aujourd’hui, vécue de l’intérieur. Besoin de mouvement, de changement, d’absolu. Pendant qu’il est encore temps...