G. est tueur à gages. Pour un métier aussi discret, une simple initiale suffit. Bien avant d'exercer cette sinistre profession, G. tirait à la winschester dans un cirque. Un as, dont la réputation avait alerté M. Louis, l'énigmatique commanditaire des missions définitives. Mais tant qu'il s'agissait d'effacer des crapules, G. n'avait pas bronché. Le malheur (ou le bonheur?) voulut pourtant qu'un jour il blessât un chien-loup en exécutant son vieux maître. Et de traqueur il devint traqué n'ayant point voulu abandonner la bête désormais boiteuse qui lesignale pourtant à l'attention de la police et des sbires de M. Louis. Si Le contrat n'est pas un roman policier comme lesautres, c'est que Boileau-Narcejac ont accru le suspense par la bouleversante histoire d'amour entre l'homme et le chien, car il s'agit là, somme toute, de la rédemption du tueur par la bête.