Jeune Viennoise, issue de la bourgeoisie, en villégiature avec sa tante et son cousin Paul dans un palace en Italie, Mademoiselle Else apprend par courrier que son père est menacé de prison pour dette. Pour le sauver du déshonneur, sa mère lui demande dans cette lettre de solliciter Dorsday, un riche marchand d’art, afin de récupérer la somme demandée. L’étrange Dorsday propose un marché à la jeune fille : il accepte de prêter la somme nécessaire, mais à la seule condition que la jeune fille se dévête devant lui.La transposition en images de l’univers psychologique complexe et tourmenté d’Arthur Schnitzler devient pour Manuele Fior un défi relevé avec maestria, démontrant ainsi non seulement qu’une telle transposition est possible, mais qu’elle peut également être parfaitement réussie lorsque l’adaptateur se montre aussi inventif que l’œuvre qu’il transpose. Inspiré par l’Art nouveau, Mucha, Klimt et Schiele, Manuele Fior fait revivre le texte de l’écrivain autrichien paru en 1924 et son époque.