José Muñoz se souvient de son quartier d’enfance, en Argentine, à Buenos Aires. C’est son berceau natal qu’il dessine, les rues et les habitants d’alors. Muñoz est habité par ses souvenirs, lui a fui son pays en 1972, alors âgé de 30 ans. La dictature a forcé son exil. Muñoz révèle ses souvenirs et donne un livre nostalgique, mélancolique et crépusculaire. Il a demandé à son jeune ami le poète argentin Alejandro Garcia Schnetzer d’écrire des textes qui illustreraient ses dessins. Ainsi, se dessine le portrait sensible d’un quartier modeste de Buenos Aires, qui prend vie par la force de ses encres.Retour ligne automatique Son graphisme traduit l’atmosphère et les émotions de la ville. Entre pointillisme et grand éclat de noir, Muñoz révèle l’âme de la capitale argentine ; les jeux d’ombre et de lumière rappellent tant les décors que ses habitants. Les textes de Garcia Schnetzer révèlent aussi le souffle des dessins et enracinent une réalité passée. Poème et dessins consignent une mémoire.