Après la parution de Zone blanche, voici le grand retour du Grand Prix d’Angoulême en 2012, avec son estimé personnage, Luc Leroi. Jean-C. Denis raconte à travers lui des histoires simples qui reflètent sa vision personnelle de la vie, s’amusant du pessimisme qui l’habite. Double de papier de son auteur à bien des égards, Luc Leroi revient plus alerte que jamais, dans une rencontre savoureuse avec Paul Gauguin, en 1894. Alinéa, la douce amie de Luc Leroi, a décidé de rentrer à Tahiti. Elle a le mal du pays. Pour combler le vide de sa tristesse, Luc l’emmène au musée d’Orsay voir les toiles tahitiennes de Gauguin, dont il admire l’œuvre. Alinéa finit par convaincre Luc de l’accompagner à Papeete. Celui-ci est accueilli dans la maison familiale de sa fiancée. Elle habite encore chez ses parents. Il est plus pratique d’avoir un amoureux près de la maison plutôt qu’à l’autre bout du monde…Luc cependant doit rentrer à Paris. Les parents d’Alinéa lui offrent un ukulélé. Luc Leroi se retrouve donc à Paris, son ukulélé à la main. Dans une rue déserte, il est abordé par un homme étrange, coiffé d’un chapeau melon. Le prenant sans doute pour un autre, l’homme le conduit, pour la soirée du lundi, chez Paul Gauguin…