Imaginez Une année en Provence avec des alligators et des assassins, ou bien Minuit dans le jardin du bien et du mal avec des scènes de chasse et des repas à base de faune des marais. Coureur de monde impénitent, l’écrivain anglais Richard Grant, a descendu en radeau le fleuve Malagarasi, en Tanzanie, échappé à des bandits dans la Sierra Madre, mais porte son regard moins loin, cette fois : sur un coup de tête, sa compagne et lui, décident d’aménager dans une vieille plantation près de Pluto, au cœur du delta du Mississippi. Début d’une nouvelle vie. Ils s’immergent dans les sublimes paysages du delta, apprennent à chasser, se lient d’amitié avec une cohorte d’individus étonnants – éleveurs de poissons-chats, légendes du blues, millionnaires excentriques, et même l’acteur Morgan Freeman, – auront aussi à découvrir la corruption et le crime, et la réalité de tensions raciales. Cocasserie, poésie, colère aussi, composent un mélange d’une rare humanité qui a fait des Poissons-chats du Mississipi, pendant des mois un des best-sellers du New York Times, et le lauréat du Pat Conroy Prize. Au bout du compte, conclut Richard Grant, le Mississippi pourrait être « le secret le mieux gardé des États-Unis ».