Des années 60 à aujourd'hui, la radio publique, tout comme quelques programmes des radios privées, ont créé un formidable patrimoine culturel et affectif. Ainsi, l'auteur se revoie-t-il enfant, regardant sa grand-mère écouter, vraiment écouter, la radio. C'est quelque chose qui change une vie. Fañch Langoët a, plusieurs heures par jour, et quelquefois par nuit, tant écouté la radio qu'il a très vite gardé en mémoire des émissions, des voix, des noms, des images Il en a tissé un long récit romanesque où interviennent tous ceux qui font la radio et pas seulement ceux dont on entend la voix. Comme dans un journal de bord, les histoires d'écoute évoquées ici renvoient à la propre mémoire populaire des auditeurs qui, au-delà de ces souvenirs, montrent comment, sur les chaînes de la radio publique, le jour comme la nuit, l'émotion et le rêve ont toujours été fidèles au poste.