Auschwitz, l’impensable, l’indescriptible. Joseph Bialobroda est un jeune résistant juif de vingt-et-un an quand il est déporté au camp de la mort en août 1944. Il y restera jusqu’en janvier 1945. Dans ce récit qu’il mettra près de cinquante ans à pouvoir écrire, il raconte le quotidien du camp, la violence arbitraire, le travail harassant, les trafics, le désespoir mais aussi la solidarité, les éclairs de lumière d’un amour entraperçu, les moments où l’espoir subsiste, où l’humour s’impose, incongru. Puis vient l’heure de la libération, de longues semaines où il faut, encore et toujours, lutter pour survivre, faire les bons choix, «re-vivre », réapprendre à être un homme et à faire valoir ses droits... Dans la lignée de Primo Levi ou de Jorge Semprun, Joseph Bialot nous livre une oeuvre magistrale, un témoignage indispensable de ce que la barbarie humaine peut produire de plus sombre mais aussi un cri plein de rage de vivre.