Lundi 1er mai: le taux de pollinisation s’élève et Manchester est pris dans un éternuement qui prend dangereusement de l’ampleur; homme-chiens, zombies, roboflics, tous ceux qui peuvent rêver dans le Vurt sont atteints. Perséphone, femme enfant, sème la mort et les fleurs autour de ceux qui l’approchent, une Ombre flic et un chien flic enquêtent pour éviter une conflagration funeste, par laquelle le monde du rêve envahirait la ville. Des portes sont en train de s’ouvrir entre les espèces. Deux mondes, l’un réel, l’autre imaginaire, s’interpénètrent, à tel point que le lecteur perd de vue la lisière qui les sépare, thème de prédilection d’un Jeff Noon poète halluciné, qui joue ici avec nos émotions.