Troublant, diabolique même, ce manuscrit qu’Alexandre Astrid reçoit par la poste. Le titre : Garden of love. L’auteur : anonyme. Une provocation pour ce flic à la dérive. Il comprend vite que ce qu’il lit, c’est une version de sa propre vie, totalement dévoyée. Il est soudain renvoyé à ses fantômes, à ses plus douloureux et violents vertiges. S’ouvre alors un cruel jeu de manipulations, aussi subtil que pervers. Comme dans un impitoyable palais des glaces où s’affronteraient passé et présent, raison et folie, Garden of love est un roman palpitant, virtuose, peuplé de voix intimes qui susurrent à l’oreille confidences et mensonges, tentations et remords. Un redoutable piège.