«C'est un précis d'architecture qu'aurait composé un jardinier. Son souci est de tracer des lignes, de tirer des traits, d'étirer le cordeau du vers à son maximum d'abstraction pour l'émotion du contact : la tangence de l'eau au quai, de l'herbe au gravier, de la forêt au pré, de la boucle à l'oreille, de la façade à la place vide... Il ne s'agit pas pour lui de forcer le réel artificiellement, mais de le saisir sans mélange, au toucher. Il a vu P. Mondrian, P. Raynaud, A. Aymé, eux qui savent croiser la couleur, la matière à angle droit, qui les dressent en mur. Édification.»