Paru en 1935, ce roman n’a pas été réimprimé pendant près de 70 ans. Ceci à la demande de Nancy Mitford elle-même, qui souhaitait mettre un terme à la brouille que sa publication avait provoquée avec ses sœurs. Unity et Diana lui reprochaient en effet la caricature à peine masquée qu’elle faisait du mari de Diana sous les traits du charismatique et très nationaliste Captain Jack. Car derrière ce qui est en au premier abord une comédie enlevée, portée par le meilleur de l’humour anglais, transparait une critique mordante des mœurs de la bonne société britannique, sur fond d’avènement du fascisme. Publié pour la première fois en français, Charivari demeure un régal de lecture et offre un témoignage décalé sur l’atmosphère de l’entre-deux guerres en Angleterre.« Etincelant comme Evelyn Waugh, échevelé comme P.G. Wodehouse et absurde comme Saki, ce roman était introuvable depuis 1935, Nancy Mitford refusant toujours une réédition. [...] Elle avait tort : on peut faire une comédie avec le fascisme, et elle l'a prouvé dans ce roman qui brille de mille éclats de rire. »Stéphane Hoffman, Le Figaro magazine