Grâce aux récentes découvertes sur les Celtes anciens, on peut aujourd’hui reconstituer les innovations propres à cette culture à travers les sources archéologiques et linguistiques. Dans une première partie est analysée l’historiographie, longtemps cantonnée à la recherche des origines de la France. Le cœur du livre présente l’état des connaissances, selon un plan chronologique. Les modes changent rapidement, mais les différences régionales sont faibles. Ce sont toujours à peu près les mêmes éléments qui sont présents, mais ils sont combinés différemment à chaque période. Si les complexes princiers du VIe siècle sont encore liés aux cultures méditerranéennes, le mode de vie typiquement celtique se développe aux siècles suivants : l’habitat est dispersé dans les campagnes, l’art devient original, la composante guerrière est marquée. Le développement de l’artisanat, du commerce et de vastes villes de hauteur à partir du IIe siècle s’appuie sur une économie en pleine expansion. La dernière partie présente les orientations actuelles de la recherche, qui précisent les caractéristiques de ces populations dont les sources textuelles antiques offraient une vision tronquée.