Ce nouveau recueil réunit douze nouvelles, chacune mettant en scène un personnage principal qui vit un événement heureux ou malheureux – le plus souvent les deux à la fois –, le temps de l’histoire. Une vie en raccourci, en quelque sorte. Stamm campe ses personnages en quelques coups de crayon, d’une acuité incroyable, avec toujours la même économie de mots. « La mélodie de Stamm ressemble à ces symphonies alpestres d'apparence banale, sans relief apparent, musicalement parlant. Cette banalité tient d'abord à une écriture lisse, usant de phrases simples, élaguées, juxtaposées ou coordonnées, au mieux. Les phrases glissent mais c'est ce mouvement limpide qui crée la résistance ou le mystère. Il suffit d'un détail, d'une fin qui n'en est pas une pour que commence quelque chose, une fois que tout est achevé. » (Norbert Czarny, La Quinzaine Littéraire) « La mélodie de Stamm ressemble à ces symphonies alpestres d'apparence banale, sans relief apparent, musicalement parlant. Cette banalité tient d'abord à une écriture lisse, usant de phrases simples, élaguées, juxtaposées ou coordonnées, au mieux. Les phrases glissent mais c'est ce mouvement limpide qui crée la résistance ou le mystère. Il suffit d'un détail, d'une fin qui n'en est pas une pour que commence quelque chose, une fois que tout est achevé. » (Norbert Czarny, La Quinzaine Littéraire) « Pour le lecteur habitué à l'art percutant de la nouvelle, la prose en demi-teinte de Peter Stamm sème le trouble, au moins dans un premier temps: ses nouvelles comme ses romans sont porteurs d'un tel dépouillement, d'absence de travail visible sur le style, qu'il faut presque un temps d'adaptation à l'oeil pour recevoir cette simplicité. [...] Dans l'économie de mots, autour des absences et des non-dits, se révèle toute la bizarrerie de la vie, sa drôle de vitesse, comme un train qui ne s'attrape jamais vraiment. Comme un cuivre qui résonne serait dès lors toutes ces promesses jamais tenues, mais vivantes en soi à chaque seconde, au bout desquelles une détresse humaine bizarrement muette attend son heure. » (Emily Barnett, Les Inrockuptibles)