Il sera, dans le roman qui va suivre, fortement question d'une mouche. Et, en particulier, de la façon dont le narrateur envisage, à force, de cohabiter avec elle. Il ne s'agit pas pour autant d'un huis clos. Nous quitterons la mouche, tôt ou tard, pour nous rendre à la montagne, afin d'y pratiquer les sports d'hiver. Nous sommes, en effet, aux portes de l'hiver. Le narrateur vieillit. Il est rouillé. Au demeurant il skie, de façon assez spectaculaire, et dans sa vie passent encore des femmes. Elles passent vite. Comme Odile. Mais il s'agit bien d'Odile. « Loin d’Odile est un livre irrésistible. Drôle et percutant. Christian Oster a un regard décalé et une plume maîtrisée. Son univers distille une folie tranquille qui se transforme en norme. » (Marie-Laure Delorme, Le Journal du dimanche) « La lecture de Christian Oster est réjouissante, agréable, intéressante. On y rit beaucoup d’incongruités et de bizarreries qui se trouvent n’être jamais éloignées de notre propre ordinaire. Des signes certains de gravité ponctuent le rire, et parfois le glacent. » (Patrick Kéchichian, Le Monde) Loin d'Odile est paru en 1998.