L'Internet nous a fait prendre conscience de l'importance du monde virtuel, qui n'est autre que celui des idées. Mais à vouloir le réglementer avec nos lois habituelles nous ne pouvons qu'échouer. Le droit positif, dont la pierre d'angle est le territoire, a été conçu pour un monde de richesse matérielle. Il est par conséquent inadapté à un monde virtuel sans terre et sans frontières, dont la richesse vient des idées, par essence immatérielles. La tâche qui nous attend est d'importance. Il nous changer de perspective et à nous inspirer de l'expérience des civilisations qui bien longtemps avant nous avaient pris conscience du monde virtuel. Mieux que les philosophes post-modernes, la sagesse juridique de l'ancienne Rome et de l'ancienne Égypte, qui tenait compte à la fois de la dimension matérielle et immatérielle de la vie humaine, est apte à nous éclairer dans la façon de gérer au mieux l'Internet.