Que font, vivent et pensent des psys à l’hôpital et en cabinet privé, quand ils sont confrontés à des patients atteints de maladie à pronostic vital, en particulier de cancers ? Quelle place pour le psychisme lorsque le corps est malade ? Quelle place pour le corps quand le psychisme est débordé par les angoisses ? Comment aménager un cadre assurant la continuité de la relation psychothérapeutique et la prise en compte des réalités de la maladie ?Des psychologues, psychiatres et psychanalystes ? qui reçoivent à l’hôpital et/ou en cabinet privé des patients atteints de maladies graves, témoignent de leur pratique. La confrontation à la finitude bouscule leurs référents théoriques et leurs repères cliniques. En partageant leurs expériences, au-delà des connaissances et des savoirs, ils montrent que, malgré l’ombre de la mort, leur engagement humain auprès de leurs patients reste une clinique de vie et de liens.