Marguerite Andersen a huit ans quand Hitler prend le pouvoir, quinze quand la Seconde Guerre mondiale éclate, vingt au lendemain de l’armistice. Yeux baissés devant l’horreur, toute à sa soif de vivre, elle tourne le dos à cette Allemagne dont elle a honte. Enceinte, elle suit en Tunisie l’amant français qui deviendra son mari.Ainsi s’amorce un parcours qui l’entraînera, au fil de ses amours et de ses aventures, sur trois continents. Celle qui mènera de front une vie d’épouse, de mère, d’immigrante, d’universitaire et d’autrice retrace, dans La mauvaise mère, les moments importants de sa vie, questionne ses choix, fait l’aveu de ses erreurs. Ce faisant, elle met en lumière les nombreux paradoxes qui, encore à ce jour, façonnent la vie des femmes.Murmurées, exaltées, angoissées, amoureuses, ces « confessions » attestent encore une fois du caractère exceptionnel de l’œuvre de Marguerite Andersen.PRIX LITTÉRAIRE TRILLIUM – PRIX ÉMILE-OLLIVIERCOMBAT NATIONAL DES LIVRES (finaliste)