Les poèmes rassemblés sous ce titre déploient, dans l'espace de la langue, la tension qui précède l'orage et parfois lui survit."Patiente, certes, et se reprenant, mais cette foudre ressemble fort à une promeneuse. (..) Elle nous mène, cette étrange vagabonde, dans les grands bois, dans les villes de lignes et de césures, jusqu'aux pays de bières et de briques, de l'Espagne à l'Ulster.(..) Chez Damon, il suffit que l'eau "s'éveille sous la peau" pour que vibrent toutes les papilles du poème. (..)Le coup de foudre de Damon "rétrécit" à lui seul, le ciel, et donne saveur aux pierres". Bernard Manciet (Extrait de la préface)