« Estivareilles, 1944 » constitue la narration, par l'un des combattants, des affrontements qui aboutirent à la capitulation d'une colonne ennemie l’« E. M. L. 995 », stationnée au Puy (Haute-Loire), qui tentait de regagner Saint-Étienne et le gros de l'armée allemande retraitant par la Vallée du Rhône à la suite du Débarquement allié sur les côtes de Provence.Afin de respecter - avec rigueur et exactitude - le déroulement des faits, que le temps altère et dénature parfois, l'auteur a sollicité le témoignage de tous les protagonistes, qui assumèrent des responsabilités ou connurent des aspects particuliers de ces combats. Et, afin de remédier aux défaillances des mémoires qui, parfois et involontairement, oublient ou déforment certains faits, furent également consultés les journaux de marche, ou comptes-rendus rédigés au moment de ces événements.L'histoire ne s'accommode pas d'approximations quand on s'avise de l'écrire…Albert Maloire est le pseudonyme d'Albert Oriol, originaire de Saint-Étienne, et témoigne de sa fidélité à la région forésienne (MA-LOIRE).Sous cette signature adoptée en littérature, Albert Oriol apporte sa contribution personnelle à des événements importants dans la libération de la Loire.Chef du « G.M.O. 18 juin », qui avait connu une existence difficile à Boussoulet, avant de rejoindre le département et s'y battre, Albert Oriol, le « Lieutenant Albert » et ses hommes participèrent aux événements de la journée et de la nuit du 21 août 1944.Ce texte est celui d'un authentique témoin.