Devant la porte de granit, hermétiquement scellée par nos peurs, Celten Taurogh s’est arrêté. Ses sens affinés lui permettent d’agir dans le triple monde, rougeoyant comme le rubis. Derrière la porte qui s’ouvre pour lui et la meute dévastatrice de ses cavaliers, il va trouver le corps nu de la femme, c’est-à-dire l’amour, et les plages dorées par le soleil de « la plus dangereuse des mers ». Aujourd’hui ? Hier ? Demain ? A toi lecteur, qui suit Celten Taurogh (ou qui peut-être le précède), de répondre. S’il te reconnaît comme l’un des siens, arrache tous tes masques de soie, de civilité et de candeur. Mieux vaut pour toi ne le rencontrer que dans l’ivresse et la nuit.