Tueurs et tueuses romantiques réunit une panoplie de personnages oubliés de la première moitié du XIXe siècle. Héros ou anti-héros, ils confirment une fascination pour la figure du criminel à la période romantique. Si leurs motivations divergent, le caractère extrême de leurs passions les rassemble. On y trouve François Picaud, futur modèle du Comte de Montecristo, La princesse Jabirouska, dont on a fini par croire à l'existence réelle, Madame de Vartelle, à l'intrigue digne d'A. Christie, Le paysan du Portugal, sorte de « Rambo » de l'époque napoléonienne, Don Andréa Vésalius, conte plagié avant même d'être publié... Vengeurs impitoyables, assassins à l'identité mystérieuse, « bienfaiteurs » agissant pour la science ou se référant à Malthus, tous montrent que la limite entre le bien et le mal fut au cur de la mythologie policière dès ses débuts. Aux côtés de Poe, De Quincey, Dumas et Borel, quelques inconnus se révèlent être des narrateurs tout aussi percutants. André-Marc Aymé, né en 1959 à Niort, se présente comme archéologue du Polar. Tueurs et tueuses romantiques fait suite à Policiers romantiques qui exposait la première génération de héros policiers.