Vous qui m'aimiez, vous que j'aimais...

Mary Marquet a connu une vie si riche que ses souvenirs sont loin d'être épuisés. " Vous qui m'aimiez, vous que j'aimais... " débute par une évocation de sa Comédie-Française où le lecteur rencontrera : Jean Weber, Béatrice Bretty et Jacques Charon. Mary Marquet ne fut-elle pas au " Français " de 1923 à 1945 ?_x000D_Puis, au hasard des pages, elle décrit une " Farandole ", où se succèdent des personnalités théâtrales qui s'affrontent et autour desquelles la Presse actuelle fait grand bruit. Elle observe de loin, avec clarté, un monde qu'elle connaît fort bien : le monde féroce du théâtre ! Henri Tisot y tient aussi une grande place. On apprend à le mieux connaître, comme elle on s'y attache. Mais dans son titre le verbe " aimer " se conjugue au passé... Tout se termine. Rideau !_x000D_De puissantes silhouettes abondent : Marguerite Jamois, Jean Mercure, Jean Gabin (un Gabin méconnu !), Fellini, André Roussin, le Chanoine Galli._x000D_Et puis, il y a un chapitre intitulé " D'une paillasse à un banquet ". Cette fresque qui part de Drancy, où Mary Marquet fut incarcérée, jusqu'au banquet où fut épinglée sur sa poitrine la Rosette d'Officier de la Légion d'Honneur. Seuls y figurent les compagnons de son fils François à Buchenwald. Elle leur laisse la parole : ses amis s'en réjouiront._x000D_Enfin, le dernier chapitre nous révèle une femme que nous croyions connaître et qui nous surprend encore !