Cet essai interroge le présent du cinéma et revient sur son passé. Il situe l’histoire du cinéma entre deux pôles : l’opéra que le cinéma a remplacé et la télévision qui menace son existence aujourd’hui. Il envisage l’opéra, la télévision et le cinéma en eux-mêmes et dans les rapports qui les lient. Ainsi apparaissent les possibilités actuelles et diverses d’un cinéma saisi par la télévision : une « esthétique de la finitude », post-moderne, et des fantaisies de bande dessinée ; une distance « théâtrale », entre la présence et l’être-en-acte cinématographique, et la volonté de recréer leur unité par le grand style, proche de « l’opéra ».