ON A DIT : Autrefois... on disait d’un roman : « Quel film cela ferait ! » Depuis Chabrol et « Le beau Serge », on dit : « Ce film ferait un excellent roman ! » (Paris-Match). ON A DIT : Le drame de la jeunesse dans un village perdu. Un amour comme tant d’autres et ses villageois qui s’y enkystent... ON A DIT : L’alcool et « l’amour sans amour », est-ce là toute l’espérance offerte aux jeunes, à la campagne ? ON A DIT : Ces gens qui se réfugient dans l’alcool ou cèdent aux pièges les plus sordides de la sensualité... ON A DIT : Le drame poignant de la désintégration intérieure... Des hommes qui finissent par s’accorder au rythme des bêtes dont ils vivent... ON A DIT : Je sais peu d’accords aussi poignants que le cri du nouveau-né faisant éclore dans l’âme du beau Serge un espoir vainqueur de régénération. Entre le refus et l’alcool, entre l’amour et sa négation, ce qu’il y a de plus pur et de plus bestial dans l’homme.