1956. A Prague on démolit le monument de Staline. Dans la ville, alors qu’on accueille l’événement avec soulagement ou indifférence, un homme, Jan Strelec, militant communiste, artiste officiel menant alors la vie mondaine réservée aux privilégiés, se sent atteint au plus profond de lui-même. Il note sur un carnet, au jour le jour, les plaisirs, les doutes de sa vie passée. Ainsi, il s’éloigne du présent et se raccroche à un bonheur perdu. Car ces années, si noires pour beaucoup, ont été les années lumières de Jan Strelec. Ici l’auteur met en scène le désarroi d’un homme, nous livrant un constat de vie hors de toute analyse politique.