Job, l’homme au manteau d’or, brutalement mis à nu, crie son innocence. Il arrache le bandage de sa douleur, dénonce l’injustice et l’inégal combat. Il n’avance pas, se terre, se débat dans la nuit, interroge et doute ; passe de la révolte à la soumission, traque la Vérité et, comme un naufragé, s’accroche à la Foi. Perdu dans un monde qui le juge et l’exclut, il est le pauvre et le plus marginal des Grands Sages de la Bible... Mais il possède, peut-être, pour l’homme d’aujourd’hui, la réponse à ses questions dans le dur métier de vivre. « Ce cri de Job est entré dans l’âme de Jean-Pierre Nortel. Il en a fait jaillir une œuvre... Le Livre de Job, on le sait, pose des problèmes aux exégètes et aux historiens ; mais les poètes n’ont pas à s’en préoccuper. Ils constatent que dans l’Épilogue tout finit bien ; il leur appartient d’exprimer dans leur langage le sens des aventures de Job. »... et si Job avait rencontré le Christ !