L’inspecteur sursaute et demande : — Vous êtes bien Lucien Giraud, de « L’Eclaireur Montois » ? Larsen fait une grimace : — Je n’irai pas jusqu’à l’affirmer sur l’honneur. La colère empourpre le visage policier. — Que signifie cette comédie ? — Si je m’étais présenté sous mon nom véritable, vous ne m’auriez pas reçu ou vous m’auriez fait attendre. J’étais pressé et je crois que les renseignements que je vous ai apportés ont une certaine valeur. — Qui êtes-vous ? — Robert Larsen... Mon nom ne vous dit rien sans doute, mais je peux me recommander d’un de vos collègues français, le commissaire Alvérel, de la P.J., il sera enchanté de vous mettre en garde contre moi. A ses yeux, je passe pour me mêler de tout ce qui ne me regarde pas... mais il sera bien obligé de convenir que j’ai une certaine expérience... des affaires d’espionnage ! C’est, en effet, ce que Jules Hardouin va, une fois de plus, démontrer dans « La comtesse rouge ».