La confusion, sous un ciel d’encre, du rêve et de la parenthèse, le justaucorps d’une pensée constamment saisie de défaillances, tout ce que ces textes font entendre, quoi que je fasse, de ratés, est ce qui, aujourd’hui, dans un après-coup dont je ne sais très exactement que penser, m’attachent encore à eux. De même que, peut-être, plus que l’ensemble incongru et somme toute dérisoire, qu’offrent à l’œil effaré du chercheur les décharges municipales, me touchent désormais, d’une atteinte singulière et proprement incontrôlable, les signes discrets qui ponctuent leur approche : haillons votifs pendus à de vagues buissons, fragments d’objets indéchiffrables enkystés dans une terre ingrate, tombés sans doute des camions avant la fosse, ou bien sauvés, par quelque vent, du charnier général. Ainsi, sans issue et sans fin, de ce qui rôde dans ce livre.