À la « Belle Époque », Paris est la capitale mondiale des arts et des plaisirs. Les écrivains de ces années-là (de l’affaire Dreyfus à la Première Guerre mondiale) dessinent une capitale pleine de charme et de force, d’agitation et de laideur, où apparaissent l’espoir de bonheur dans une vie unanime, la crainte des massifications et des exclusions, la peur de la bombe dévastatrice, de la guerre bactériologique ou de la pollution (déjà prévues), l’enthousiasme pour les conquêtes de la technique. Écrits politiques, poésie, fictions policières, romans initiatiques... des magies de l’écriture surgit un Paris où le bois de Boulogne est « un jardin des femmes », où Fantômas vole l’or du toit des Invalides... Avec Proust, Jules Romains, Apollinaire, Jehan Rictus, Charles-Louis Philippe et bien d’autres, voilà autant de Paris qui sont donnés à revivre et à rêver.