Magistralement ouvert avec “Vous permettez que je vous appelle Raymond”, suivi de “Pas mal pour un lundi”, le triptyque pignolesque, commandé pour “Nulle part ailleurs”, se complète enfin de son ultime et flamboyant panneau. A peine celui-ci allait-il paraître que tous les critiques unanimes s’accordaient pour dire que ce troisième volet serait de très haute volée ! Pour une fois, ils ne se trompaient pas, comme tu pourras d’ailleurs le constater, ami lecteur, dès la première page de cet ouvrage désopilant que tu t’apprêtes à acheter ! Persuadés cependant, comme Flaubert, “qu’on fait de la critique quand on ne peut pas faire de l’art”, nous nous garderons bien de décider par nous-mêmes de la véritable valeur de cet ouvrage. Sache seulement, lecteur, notre ami, que cette valeur excède largement le prix correspondant au mystérieux code barre qui figure en bas à gauche. (Oui, là !) Une raison supplémentaire pour nous crier en pleurant de rire et de reconnaissance : “J’aime beaucoup ce que vous faites !” Les auteurs