Ils nous sont familiers, ces dieux qui régnaient sur l’Olympe : Zeus, Athéna, Apollon, Hermès, Aphrodite, Déméter, Arès, Dionysos... En avons-nous assez entendu parler de leurs festins, de leurs querelles et de leurs frasques ! Et les héros donc ! Nous ne connaissons qu’eux : Héraclès, Jason, Ariane, Thésée, Œdipe, Icare, Ulysse... Et Pandore et sa boîte, Sisyphe et son rocher, Procuste et son lit, Tantale et son supplice, Pénélope et sa toile... Ils sont dans nos mémoires, ils peuplent notre langage. Des amis, des copains. Qu’est-ce que nous avons encore à apprendre d’eux ? Qu’ont-ils à nous dire, à nous hommes du XXe siècle ? Eh bien, tout. Parce que tout est dans les mythes, les contes et les légendes. Parce que toutes ces histoires folles, tous ces exploits incroyables sont pleins de significations, sous cet air qu’ils ont de n’être racontés que pour notre plaisir. Pour le découvrir, il suffit d’y aller regarder de près, d’ouvrir l’œil et de ne pas s’en laisser trop accroire. C’est ce qu’a fait Jean Duché. Mais un homme n’est qu’un homme : assez crédule, comme on sait. Une femme, avec sa finesse, son intuition, sa compréhension innée des rapports familiaux et autres, n’était pas de trop pour y voir bien clair dans toutes ces affaires divines. C’est pourquoi Jean Duché a invité Juliette — qui n’a pas dit non — à le suivre dans son voyage en Grèce. Et c’est ainsi qu’après sa fameuse Histoire de France racontée à Juliette, Jean Duché a pu mener à bien cette Mythologie racontée à Juliette. A vivre de plain-pied avec les dieux et les héros, Juliette et Jean ont beaucoup appris et beaucoup ri. A notre tour, maintenant.